Chevrolet Malibu: crémeuse ou traditionnelle?
Même si la nouvelle Chevrolet Malibu Eco demande presque 3000$ de plus que la variante de base, c’est cette variante « verte » que l’on préfère. Pourquoi?
D’abord, et vous vous en doutez, pour la consommation réduite en carburant. Du 7,7L/100km sur la « Cabot Trail », ce n’est certes pas le Klondike, puisque des concurrentes (les nouvelles Honda Accord et Nissan Altima, pour ne pas les nommer) parviennent à une frugalité semblable… sans assistance électrique.
Car, et il faut bien le dire, la nouvelle Malibu, Eco ou pas, n’est pas un poids plume. Contrairement à la tendance qui veut que les nouvelles générations se mettent au régime, cette 8e mouture de la berline intermédiaire de Chevrolet n’a pas réussi sa diète. Et voilà qui fait d’elle l’une des plus lourdes de la catégorie, avec une centaine de kilos de plus que la moyenne.
Ceci dit, le eAssist lui va bien, à la nouvelle Malibu. Notez qu’il s’agit de la toute première Chevrolet à arborer cette technologie remplaçant l’alternateur par un petit moteur électrique, pour une poussée additionnelle (et bienvenue) de 15 chevaux lorsque le pied droit s’énerve.
Surtout, ça alimente la batterie lithium-ion qui, elle, permet au quatre cylindres à injection directe de 2,4L (pour 182 chevaux et 172 lb-pi) de s’éteindre aux feux de circulation. Silence total à bord, pour zéro consommation et zéro émission. On aime, tout comme on aime dans les Buick LaCrosse et Regal.
Est-ce les plaques aérodynamiques sous-châssis réservées à la Malibu Eco? Ses pneus de 17 pouces à faible résistance? Ses obturateurs de calandre qui se ferment à vitesse de croisière, pour contrer la résistance à l’air? Peut-être est-ce une distribution de poids ré-équilibrée par les 65 livres de batteries placées dans le coffre (ce qui, en contrepartie, retranche presque la moitié de l’espace cargo).
Toujours est-il – et allez savoir pourquoi, puisque les gens de GM jurent qu’aucun ajustement particulier n’est accordé – que la Malibu Eco est mieux connectée avec le bitume, de par sa suspension, son freinage et sa direction, versus la Malibu non assistée. Mieux insonorisée, aussi, au niveau des glaces latérales.
En général, l’expérience de conduite est plus naturelle, plus mature, plus… ok, disons-le: plus crémeuse. Et tant pis si la voiture est de 1,2 seconde moins rapide que la Malibu « traditionnelle » (le 0-60mph en 9 secondes, vrai que ce n’est pas une torpille).
Pas d’Alerte à Malibu...