Trucs extrêmes pour économiser de l’essence
Conscient de l’impact sur l’environnement (et sur le portefeuille!) qu’entraîne votre consommation en carburant, vous roulez déjà dans une petite voiture économique, vous n’utilisez jamais le climatiseur en été, vous faites 100km/h pile sur l’autoroute et vous évitez autant que possible les bouchons de circulation. Car un moteur qui tourne dans une voiture qui ne va nulle part… ça ne mène nulle part.
Vous pouvez aller plus loin encore avec votre plein de carburant si vous privilégiez… les routes urbaines aux autoroutes. Surpris? C’est qu’en ville, vous avez davantage d’occasions de réduire votre vitesse – et votre consommation.
Attention, cependant : vos efforts s’annuleront si vous n’anticipez pas trois, voire quatre feux de circulation devant. Votre objectif est de ne pas freiner… pour ne pas devoir ré-accélérer.
Jusque dans les stationnements
Votre nouveau côté « hyper-kilométrique » vous fait chercher, dans les stationnements, l’espace le plus en hauteur possible. Vous placez alors votre voiture de manière à pouvoir repartir en pente ascendante. On dit qu’un p’tit dixième de litre de carburant pourrait ainsi être épargné…
Idéalement, vous optez pour les transports en commun. Lorsqu’ils ne sont pas une option et si le temps le permet, vous pouvez conduire votre voiture jusqu’au premier stationnement urbain, puis accomplir le reste de votre itinéraire en ville… sur le vélo que vous aurez pris soin de glisser dans votre coffre automobile. Voilà qui fait une pierre deux coups : non content d’économiser sur l’essence, vous vous payez quelques kilomètres d’exercice!
Diète automobile!
Après les excès du temps des fêtes, rien de mieux qu’une diète… automobile. Car les objets inutiles qui logent à bord de votre véhicule en font augmenter le poids et, donc, la consommation. Si vous êtes vraiment sérieux dans votre démarche et que vous n’accueillez jamais de passagers à l’arrière, vous pouvez même retirer la lourde banquette…
Vos pneus, maintenant : pour eux, pas de diète. Au contraire, il faut leur donner tout l’air possible (en respectant les recommandations du fabricant bien sûr), question de réduire la friction au minimum. Les plus extrêmes voudront pratiquer le « ridge-riding », c’est-à-dire faire rouler les pneus de droite de leur véhicule sur la ligne de démarcation routière.
En effet, les pneus affrontent un brin moins de friction sur la peinture que sur le bitume… à condition que cette ligne ne soit pas envahie par la neige et la gadoue, bien sûr. Sachez cependant que de conserver ses pneus sur une mince bande blanche demande concentration, en plus de nuire à la circulation en général.
Illégal
Au-delà de l’extrême, il y a l’illégal, tel le « drafting ». Cette technique consiste à rouler dans l’aspiration du véhicule qui précède, surtout si ce dernier est un large poids lourd. Mais l’action de suivre de trop près est interdite au Québec par l’article 335 du Code de la sécurité routière. Amende : 100$ et deux points d’inaptitude.
Il y a aussi cette technique qui consiste à profiter des descentes (attention aux limites de vitesse) pour mieux laisser sa voiture, à la prochaine montée, venir à bout de son élan (attention aux conducteurs qui pestent derrière).
Conséquences : on use moins ses freins… mais les contraventions coûtent diablement cher! Et c’est bien beau d’établir un record de deux ou trois litres aux 100km, mais encore faut-il que ça rapporte…
Le terme hyper-mileage a officiellement vu le jour au tournant du millénaire grâce à Wayne Gerdes, un résident de Chicago qui, après les événements du 11 septembre, en a eu assez de la dépendance américaine au pétrole. Son site internet : www.cleanmpg.com.