Quelles voitures devraient tourner dans le prochain James Bond?
Daniel Craig a (finalement) confirmé cette semaine qu’il jouera, pour une 5e fois, le rôle de l’agent spécial 007. Le long-métrage devrait être présenté le 8 novembre… 2019, ce qui nous laisse plus de deux ans pour supputer sur les volant(s) qu’empoignera l’acteur britannique. Commençons maintenant!
Si la tendance se maintient, ça devrait être une Aston Martin qui raflera la tête d’affiche automobile de ce 25e James Bond. Non seulement la marque britannique l’a-t-elle fait aux 4 derniers films, mais n’est-ce pas ainsi que tout a commencé il y a plus d’un demi-siècle?
À tout seigneur, tout honneur, il se pourrait qu’Aston Martin lance un nouveau modèle spécialement développé pour l’occasion – comme il l’a fait il y a quatre ans, avec sa DB10 dévoilée à temps pour Spectre. Rappelez-vous ici…
Est-ce qu’il pourrait alors s’agir, en digne successeure de la DB, d’une exotique telle cette AM-RB 001 Concept – AM pour Aston Martin et RB pour RedBull Racing F1? Après tout, les promesses du bolide sont à la hauteur des missions d’espionnage les plus secrètes: une vitesse de pointe de 402 km/h et … zéro pièce d’alliage métallique. Parfait pour passer sous les radars sans se faire voir.
Oh, mais attendez: les choses se précisent pour l’hypervoiture AM-RB 001, puisque sa production est déjà assurée. Mieux encore: les 150 exemplaires (seulement) seront livrés en… 2019 – tiens donc, à temps pour le film! Autre bonne nouvelle: l’impopulaire nom de code alphanumérique a été abandonné au profit, dit le constructeur britannique, d’une désignation tirée de la mythologique nordique. Ce sera donc l’Aston Martin Valkyrie, qui sera dotée d’un V12 à aspiration naturelle, d’un volant amovible et de caméras en guise de rétroviseurs.
À moins que ce ne soit... UN Aston Martin?
Est-ce qu’il ne serait pas plutôt temps de joindre un tout premier utilitaire à la famille britannique? Pas difficile d’imaginer le célèbre espion de l’univers de Ian Flemings dans aussi moderne que ce VUS. Après tout, Maserati a son Levante, Bentley a son Bentayga, Rolls Royce aura son Cullinan, Lamborghini aura son Urus… même Ferrari discoure d’un «FUV» – pour Ferrari Utility Vehicle!
Dans la mouvance automobile électrique, est-ce que James Bond ne devrait-il pas miser sur une voiture à tout le moins rechargeable? Peut-être serait-il alors temps d’en (re)venir aux véhicules de BMW. Ceux-ci n’ont pas tenu l’affiche d’un James Bond depuis Demain ne meurt jamais (1997 – c’était avec la BMW 750L qui se pilotait de la banquette par cellulaire) et depuis Le Monde ne suffit pas (1999 – avec la BMW Z8 qui se faisait scier par un hélicoptère – dans le sens de la longueur, s’il vous plaît…).
Et alors, quoi de mieux que cette BMW i8 Protonic Frozen Yellow ? Bon, pour la discrétion, on repassera, mais reste que l’édition limitée du coupé rechargeable arbore une peinture renforcée de composites en fibre de carbone (pas de farce!), ce qui devrait lui permettre résister aux attaques de toutes sortes.
Une des voitures de l’agent 007 qui a fait couler – et c’est le cas de le dire – beaucoup d’encre, c’est la Lotus Esprit S1. Souvenez-vous de celle qui, en 1977 dans l’Espion qui m’aimait et sous la commande de Roger Moore, se transformait en sous-marin, avec lance-torpille s’il vous plaît! Même tout dernièrement, cette bagnole terre-mer a fait parler d’elle: elle a été achetée à l’encan par Elon Musk, M. Tesla lui-même…
Alors, pourquoi pas ce coupé Lotus Evora GT430, avec V6 suralimenté de 430 chevaux, comme celui qui sera fabriqué en seulement 60 exemplaires par le constructeur britannique? Pardon, le constructeur chinois, maintenant: le contrôle de l’entreprise de Norfolk a été pris, en mai dernier, par Geely, également propriétaire de Volvo.
Voilà qui nous amène à vous parler de… Roger Moore. De tous les acteurs qui se sont glissés dans la peau de James Bond, Moore est celui qui l’a fait le plus souvent: à sept reprises. Même qu’à un certain moment, son rôle d’agent 007 a pris le dessus sur un certain personnage de Simon Templar – alias Le Saint qui, on le sait, roulait en Volvo P1800…
D’ailleurs, peut-être serait-il temps d’inviter la famille suédoise à la prochaine mission 007. Ça serait pratiquement une première, puisqu’en 55 ans, la distribution automobile des James Bond n’a compté qu’une seule apparition Volvo. C’était il y a une décennie, dans Quantum, avec une pauvre S40 louée en Autriche… Et parce qu’on a tous en tête les réactions dithyrambiques suscitées dans le Spectre par l’Aston Martin DB5 1965 ramenée du second James Bond (Goldfinger)… et parce que Roger Moore, c’était aussi le Saint… eh bien ça prend la légendaire P1800. (Photo: Nadine Filion)
Mais parce que Volvo, c’est aussi l’un des constructeurs automobiles les plus avancés en termes de conduite autonome, peut-être la marque devrait-elle proposer quelque chose qui se pilote tout seul – et qui, For your Eyes Only, s’inspirerait de ce superbe Concept Coupé. Dévoilé en 2013, le prototype à l’élégante silhouette n’a toujours pas eu droit aux feux de la… production.
Tout à l’opposé, s’il y a bien un constructeur qui n’en est pas à ses premières armes avec les péripéties de l’espion britannique, c’est bien Ford. Plus d’une 30aine de véhicules Ford, mais aussi Lincoln, voire Mercury ont un jour ou l’autre coloré le grand écran, à commencer par la Ford Anglia au tout premier Dr. No.
Depuis, tout y est passé, du muscle car (la Ford Mustang Mach 1 de l’épique chasse dans Les Diamants sont éternels en 1971) à la légendaire Thunderbird (dans au moins 4 films), sans oublier la Lincoln Continental d’antan (dans Goldfinger et Thunderball). Même le… Ford Bronco s’est brièvement montré dans A View to a Kill, puis a été volé par James Bond dans Quantum. Et belle coïncidence: le prochain James Bond entre en salle en novembre 2019, alors que le retour du Ford Bronco chez les concessionnaires est attendu pour 2020…
