Le Canadian Black Book : 50 ans de valeurs de revente

Dossiers
dimanche, 13 novembre 2011
Le Canadian Black Book : 50 ans cette année que l'entreprise est le leader des valeurs de revente automobile au pays.

Fin des années 1950: Bill Ward, un natif de Toronto, oeuvre dans la vente de voitures usagées. Au fil du temps, il réalise que les valeurs de revente varient autant qu'il s'effectue de transactions.

Déjà aux États-Unis, le Black Book est la bible des valeurs résiduelles. Mais les données américaines ne concordent pas avec le marché canadien. Du coup, l'homme d'affaires décide de fonder, en 1961, le Canadian Black Book.

Les débuts ont été très humbles, raconte Josh Bailey, porte-parole pour l'entreprise. Et encore aujourd'hui, les liens avec le grand frère américain sont tissés serrés.

Reste que le Canadian Black Book est, depuis sa création il y a 50 ans, la référence en valeurs de revente automobiles au pays.

"Rigueur, exactitude, recherche approfondie... bref, c’est du ‘cinq étoiles’", affirme Dennis DesRosiers, le grand manitou de la statistique automobile au Canada.

La bible... entre l'arbre et l'écorce

Le Canadian Black Book, aujourd'hui géré par Kathy Ward (son père est décédé en 2007), a évolué au fil des décennies. Mais à la base, la mission demeure: évaluer avec objectivité combien vaudra telle voiture ou tel véhicule dans X nombre d'années.

Qui utilise ces valeurs résiduelles? Les deux côtés de la clôture: d’un côté, les constructeurs automobiles, qui souhaitent les valeurs les plus élevées pour leurs modèles. Et de l’autre, les banquiers qui financent les prêts automobiles et qui, évidemment, souhaitent les résiduels (et donc les risques) les plus conservateurs qui soient.

C'est cette position entre l'arbre et l'écorce qui a permis à Canadian Black Book d'imposer sa crédibilité, dit Josh Bailey: "Nous sommes comme un juge. Nous nous plaisons d’ailleurs à croire que nous n'avons pas fait notre boulot... tant que nous n'avons pas reçu un appel de contestation de la part des deux parties."

Pour le grand public

Depuis l’an dernier, un troisième joueur peut profiter du Canadian Black Book: le consommateur lui-même. Nous verrons ensemble comment, dans cette même page lundi prochain.

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