Canadian Black Book: le grand public peut aussi en profiter
C’est pourquoi depuis mai 2010, le site web de Canadian Black Book s'adresse au public en général. Du coup, l'information sur les valeurs de revente, autrefois non accessible à Monsieur et Madame Tout-le-Monde, peut désormais être consultée et ce, tout à fait gratuitement.
Selon Josh Bailey, porte-parole pour l’entreprise, "trop de gens ne considèrent que la proposition d’achat offerte par leur concessionnaire, sans penser à la dépréciation que la voiture subira. »
Pourtant, l'acheteur qui hésite entre tel ou tel modèle aurait tout intérêt à vérifier et à comparer ce qu’il en vaudra, en termes de valeur résiduelle, par exemple dans cinq ans.
« Avec notre outil Internet, dit M. Bailey, les gens peuvent s'informer sur la future valeur et ainsi choisir un véhicule qui leur rapportera davantage lors de la revente."
Quel prix payer ou quel prix exiger?
Le cyber-service de Canadian Black Book va plus loin. Plus d’un millier de concessionnaires canadiens y annoncent leurs véhicules d'occasion, ce qui permet à la compagnie, qui célèbre ses 50 ans cette année, d'établir des moyennes par types d'automobiles, d’années-modèles, de kilométrages, de niveau d'équipement et même par régions.
Quoi payer ou quoi exiger pour une Honda Civic berline EX 2006 à Montréal affichant 150 000 kilomètres au compteur? Quelques clics de souris et l'on découvre, pour sa région et pour un kilométrage donné, la moyenne des prix demandés.
Le mois dernier, quelque 47 000 véhicules usagés à vendre aux quatre coins du pays étaient annoncés en ligne sur www.canadianblackbook.com, ce qui a suscité un peu plus de 392 000 cyber-visites.
Le hic: le site Internet n'est actuellement qu'en anglais, mais il se "francisera" dès janvier prochain, promet M. Bailey.