Cinq ans au Canada: on l'aime toujours autant, notre Smart!
lundi, 24 août 2009
Mine de rien, c’est le 5e anniversaire de sa présence en sol canadien que la Smart Fortwo célèbre, cet automne. Pour souligner l’événement, nous avons testé la « sportive » version Brabus. De quoi nous faire aimer encore plus la petite citadine!

Fiche technique

MarqueSmart
ModelFortwo brabus
Année2010
Moteur3 cylindres (1,0L)
TransmissionAutomatique 5 rapports

Lorsque la Smart a débarqué au Canada en exclusivité nord-américaine en 2004, les dirigeants de la compagnie-mère Mercedes avaient été bien clairs : pour que le projet soit viable, il fallait vendre au moins 1500 Smart en trois ans. Ce à quoi le Canada a répondu après cinq ans… avec 15 000 ventes. Quand même!

La Smart s’offre actuellement pour une tout petite mensualité de location en version de base. Et si cette variante est relativement bien équipée – freins ABS, cage de sécurité Tridion et système de stabilité –, reste qu’elle s’amène sans direction assistée (prévoyez de l’huile de bras pour les manœuvres en stationnement), sans siège chauffant et sans toit panoramique, à plus forte raison sans toit décapotable.

Afin de mesurer tout le plaisir qu’une Smart peut procurer, c’est avec ces attributs qu’il vaut mieux composer et c’est donc ce que propose la version Brabus. Avec, en prime, un effort visuel de sportivité : des jupes de carrosserie, deux embouts d’échappement, des pédales d’aluminium et des jantes exclusives sur des roues arrière de 17 pouces (plutôt que de 15 pouces).

Bon, qu’on se le tienne pour dit, même si elle est d’architecture à propulsion et qu’elle est livrée en « Brabus », la Smart n’est pas la championne du sprint. De fait, son petit moteur trois cylindres (à essence) d’un litre n’est pas plus puissant : 70 chevaux un jour, 70 chevaux toujours. C’est peu et même si la petite pèse tout juste 820 kilos, ça résulte en un 0-100km/h de presque 14 secondes…

Mais la Brabus propose, oh bonheur, la direction assistée, ce qui la rend beaucoup plus souple à diriger. De surcroît, sa boîte séquentielle fait monter le passage de ses cinq rapports au volant, pour une meilleure manoeuvrabilité. La suspension a été légèrement revue et le châssis, abaissé de 10mm. C’est donc une Smart plus agile qui pointe sa sympathique bouille sur la route.

Parce qu’elle demande presque 7 000$ de plus que la version de base (21 900$ pour le coupé, 24 900$ pour le cabrio), la Brabus doit nécessairement en offrir plus. Outre les ajouts mentionnés plus tôt, elle a le mérite des sièges de cuir et chauffants, du toit panoramique (pour le coupé) et du changeur six CD. Dommage cependant que la radio satellite ne soit pas encore offerte et que les commandes audio ne montent toujours pas au volant. Ces dernières sont d’autant nécessaires qu’il vaut mieux ne pas lâcher le volant par grand vent, sinon on risque la déportation d’une demi-voie.

Certes, les défauts qu’on reconnaît à la petite voiture en variante de base se retrouvent aussi sur la Brabus. Ainsi, la suspension se fait brasse-camarade sur les chemins défoncés, le freinage est difficile à moduler et 70 chevaux, ça vous incite à repenser vos stratégies de dépassement.

Mais curieusement, ce qu’on décrierait avec horreur sur n’importe quelle autre voiture, on le pardonne à la Smart, Brabus ou pas. Allez savoir pourquoi : peut-être est-ce parce que la silhouette toute menue se faufile dans la circulation comme pas une? Que sa position de conduite, un peu plus haute que la moyenne, livre un rassurant sentiment de sécurité? Ou parce qu’à la station-service, on se rigole du 5,4L/100km de consommation combinée, l’une des plus frugales du marché, véhicules hybrides compris?

Peut-être est-ce tout simplement parce que l’habitacle de la Smart nous étonne encore et toujours. L’espace intérieur réservé aux deux occupants est généreux et le dégagement têtes/jambes est  meilleur que dans la plupart des sous-compactes, voire des compactes. L’ensemble est ergonomique, les matériaux sont de qualité et durables, l’insonorisation est excellente et derrière les sièges, on peut ranger jusqu’à 340 litres de marchandises jusqu’au plafond – c’est pile-poil le volume du coffre d’une Honda Civic, ça.

Pour tout dire, ce n’est qu’en émergeant d’une Smart qu’on réalise (toujours avec sursaut du cœur!) à quel point elle est vraiment minuscule, cette voiture…

 

 

FICHE TECHNIQUE :
Smart Fortwo Brabus

Moteur : trois cylindres de 1,0 litre

Performances : 70 chevaux, 68 lbs-pi

Boîte : séquentielle cinq rapports (passages au volant)

Consommation (ville-autoroute) : 5,9 – 4,8L/100km

Transmission : propulsion

Vitesse maximale : 145 km/h

Suspension : indépendante

Sécurité de série : freins ABS, système de stabilité, cage Tridion, quatre coussins gonflables

Roues : 15 pouces avant, 17 pouces arrière

Cargo : 340 litres

Réservoir d’essence : 33 litres

Prix : 21 900$ (décapotable : 24 900$)

(Modèle de base : à partir de 14 990$)

 

POUR

Plus spacieuse qu’on ne le croit!

340 litres de chargement

Très petite consommation en essence

Direction assistée pour la Brabus

Position de conduite surélevée

À 95% recyclable – c’est considérable, pour une voiture

 

CONTRE

Silhouette qui prend dans le vent

Suspension « brasse-camarade »

Petite puissance

Toujours pas de radio satellite

À quand les commandes audio au volant?

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