La Nissan Pulsar reprend du pouls... en Europe

Salons 2014
jeudi, 19 juin 2014
Faite par et pour l'Europe: la Nissan Pulsar 2015 est conçue, fabriquée et sera vendue exclusivement sur le Vieux Continent. Mais alors, pourquoi on vous en parle? Pour faire revivre quelques souvenirs des années 1980...

La Nissan Pulsar, dont les débuts remonte à 1978, a eu une carrière de presque quatre décennies pour le moins tumultueuse. Non seulement a-t-elle été désignée de moult façon – Nissan et même Datsun Pulsar, Nissan Cherry, Nissan Sunny, Nissan Langley – mais, selon les marchés auxquels elle s’offrait, elle misait sur deux, trois, quatre et même cinq portes.

On peut penser que, depuis le tournant du millénaire, la Nissan Pulsar n’est plus fabriquée. C’est faux: elle l’est encore (dans une usine thaïlandaise) pour les marchés asiatiques et de l’Australie.

Mais vrai qu’en Amérique du Nord, sa carrière aura été fort courte, puisque c’est plutôt la Nissan Sentra que l’on a accueillie – il y a de ça trois décennies, déjà.

Les plus vieux se rappelleront cependant les années 1980, qui ont amené le coupé deux portes Nissan Pulsar NX avec sa lunette arrière plus verticale que son pare-brise avant et souvent livrée avec le “T-Top”…

Quelques rares exemplaires sont d’ailleurs disponibles sur Kijiji à travers la Belle Province…

Une Nissan Pulsar… espagnole

Officiellement, la Nissan Pulsar est disparue du catalogue en 1995, lorsque le constructeur japonais l’a remplacée par la Nissan Almera… elle-même abandonnée en 2006.

Depuis, l’Europe n’avait plus de Nissan compacte pour faire concurrence aux Volkswagen Golf et Ford Focus de ce monde – et Toyota Corolla, et Mazda3, et Hyundai i30, et Seat Leon, et Peugeot 308, et… alouette.

Les choses vont changer avec le débarquement européen, cet automne, de la Nissan Pulsar 2015, une nouvelle compacte à hayon dotée qui sera assemblée à l’usine espagnole de Barcelone, où l’on fabrique également les taxis Nissan NV200.

À la sauce Nismo

Sous le capot, on glissera l’un des deux moteurs quatre cylindres proposés, soit celui à essence (1,2 litre) de 115 chevaux ou celui diesel (1,5 litre), pour 110 chevaux et 192 lb-pi de couple.

La boîte manuelle six vitesses sera de série et la CVT serait offerte en option, tout comme le sera le “bouclier de sécurité” avec freinage d’urgence, alerte à la circulation transversale, avertisseurs d’angles morts et de changements de voie.

Encore rien sur quelque chose qui ressemblerait à l’iconique Nissan Pulsar GTI-R – pour ce, il suffirait d’aller chercher le V6 (3,8L) bi-turbo de la Nissan GT-R…

Ceci dit, on parle quand même d’une variante plus épicée pour l’an prochain. Cette Nissan Pulsar (sans doute Nismo) sera dotée du quatre cylindres à essence (1,6 litre) de 190 chevaux qui propulse déjà le Nissan Juke.

Entre héritage et… générique

Visuellement, la grille en “V” empruntée aux utilitaires Nissan Rogue et Nissan Murano n’accorde pas à la Nissan Pulsar 2015 la même (belle) gueule que donne la calandre de style “Aston Martin” à la Ford Focus.

Même que le design d’ensemble de la nouvelle compacte de Nissan, qui porte pourtant un nom lourd d’héritage, est fort générique.

Ceci dit, le principal atout de la Nissan Pulsar résidera plutôt dans un généreux empattement (2700mm), ce qui devrait lui permettre, dit-on, d’offrir l’un des meilleurs dégagements aux jambes arrière de la catégorie.

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