Ça se décapote à Los Angeles

Salons 2011
lundi, 22 novembre 2010
Le dernier salon automobile d’importance de l’année bat son plein depuis vendredi à Los Angeles. Au menu: de quoi rêver à la belle saison, avec une succession de décapotables qui étaient impatiemment attendues… et d’autres qui ne l’étaient pas.

Chevrolet Camaro : enfin!

Si tout était allé comme sur des roulettes après le dévoilement de son prototype en 2007, la Chevrolet Camaro décapotable serait déjà sur nos routes. Mais voilà, la crise financière a retardé les choses et ce n’est qu’en janvier que débutera sa production, à l’usine ontarienne d’Oshawa.

Les moteurs V6 (3,6 litres) et V8 (6,2L) demeurent en poste, produisant toujours 312 et 426 chevaux malgré un ajout de poids de 121 kilos. La boîte manuelle six vitesses est disposée – oh bonheur – à accompagner chacune de ces motorisations. La capote de toile promet de s’abaisser en moins de 20 secondes, mais le coffre perd alors… de son coffre: 222 litres, contre 320 litres pour la Camaro Coupé.

CrossCabrio : Nissan décapite son Murano

L’engouement pour les utilitaires ne se dément pas depuis une décennie, mais pour l’heure, aucun VUS (exception faite du Jeep Wrangler) ne s’offre en version décapotable. C’est sur le point de changer: Nissan vient de présenter son CrossCabrio, un utilitaire décapité (n’ayons pas peur des mots!) qui fera son entrée en 2011 sur le marché américain (mais pas le nôtre…), moyennant 35 000$.

Cet étrange véhicule est en fait un Murano auquel on a retranché deux portes, la cinquième place et le toit. Ce dernier est remplacé par une capote de toile qui se rabat d’une seule commande et qui vient s’insérer dans l’espace cargo, qu’elle réduit toutefois du tiers. Le V6 (3,5 litres), jumelé à la transmission CVT et à la traction intégrale, propulse l’ensemble de ses 265 chevaux.

En 2007, également à Los Angeles, Audi avait présenté un prototype du genre, d’ailleurs presque similairement nommé Cross Cabriolet Quattro. Le véhicule-concept n’a jamais vu la production et c’est maintenant à se demander si le Murano mutant aura plus de succès…

Volks Eos : évolution plus que révolution

La nouvelle Volkswagen Eos 2012, qui vient d’être dévoilée en primeur mondiale à Los Angeles, a davantage fait l’objet d’une évolution plutôt que d’une révolution. Un seul moteur est proposé de ce côté-ci de l’Atlantique, soit le quatre cylindres turbo (2,0 litres) à injection directe. Cet organe produit, de concert avec la superbe boîte DSG six rapports, quelque 200 chevaux. Le V6 de 3,2 litres, jusqu’alors offert aux États-Unis, ne le sera plus.

La calandre et l’arrière de l’Eos ont été redessinés, histoire de s’aligner sur la signature visuelle de la nouvelle Jetta. La décapotable quatre places fera son arrivée à temps pour le printemps et proposera, en nouveauté, le démarrage sans clé avec une commande pouvant actionner l’ouverture du toit à distance.

Voiture verte de l’année : la Chevrolet Volt l’emporte

En étant élue Voiture verte de l’année (2011), la Chevrolet Volt vient tourner une page d’histoire automobile : «l’hybride à l’envers » est devenue la première voiture électrique à remporter le titre international.

Le Green Car Journal a profité du salon de Los Angeles pour dévoiler le grand gagnant de cinq finalistes «verts», une liste sur laquelle figuraient également la Ford Fiesta, la Hyundai Sonata hybride, la Lincoln MKZ hybride et la Nissan Leaf (une autre électrique).

La Chevrolet Volt est disposée à rouler en mode 100% électrique pendant 60 à 80 kilomètres, avant que son moteur à combustion ne fasse office de générateur pour renflouer les batteries. C’est dire que pour de courts trajets journaliers, la Volt peut rouler sans pollution aucune. Elle sera en vente au Canada à compter de l’été prochain – attendez-vous à un prix d’étiquette dépassant les 40 000$.

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