2600km au Cercle polaire: pas si tant pire le calvaire!

Blog Live
mardi, 2 février 2010
Aujourd'hui, nous rentrons à Whitehorse, où se termine notre aventure polaire. Si, en cette quatrième journée passée à bord de nos Smart, nos honorables derrières commencent à nous faire sentir qu'ils ont besoin d'un répit, nos yeux n'en finissent plus d'admirer les tableaux grandioses offerts par la nature.

Aujourd'hui, nous rentrons à Whitehorse, où se termine notre aventure polaire. Si, en cette quatrième journée passée à bord de nos Smart, nos honorables derrières commencent à nous faire sentir qu'ils ont besoin d'un répit, nos yeux n'en finissent plus d'admirer les tableaux grandioses offerts par la nature.Un peu de soleil perce sous les nuages et le long ruban enneigé de l'Autoroute du Klondike qui, 530km plus loin, nous ramène à Whitehorse, se teinte d'une belle lumière dorée. Tout autour, les sapins ploient sous la neige, comme des silhouettes fantômatiques. La tempête est terminée, la conduite requiert moins d'attention et notre convoi se trouve à quelques heures à peine de notre point de départ - que nous rejoindrons en milieu d'après-midi, avec 2596,6 kilomètres bien sentis à l'odomètre.

Nous profitons de ces derniers moments de calme pour tranquillement digérer ce que nous venons de vivre. Non mais, on a quand même traversé le Cercle polaire en Smart! D'ailleurs, cet exploit, le grand patron de Mercedes-Benz Canada nous a demandé de l'immortaliser... en poème. Et alors que les kilomètres défilent sous nos calandres, mon compagnon de route et moi faisons rimer "Arctique" avec... "Sympathique".

Voici ce que nos talents littéraires ont pondu:

et c'est encore pire dans une petite bibitte sans poids.

2600 km sans cellulaire, c'est pas si tant pire le calvaire 

Smart pas Smart, le projet est fou en soi.

Traverser le cercle polaire relève de l'exploit,

et c'est encore pire dans une petite bibitte sans poids.

Si vous y ajoutez 12 journalistes à la tête de noix,

c'est la catastrophe qiu vous attend au détour de la voie.

Mais catastrophe, il n'y aura pas,

car malgré la poudrerie, le vent et le froid,

Michael a su se montrer le roi

de la Dempster qui n'en faisait qu'à sa loi.

Reste qu'après ce moment d'effroi,

tous ont fait une profession de foi:

ralentir le tempo

et plutôt sauver notre peau.

En dix ans de boulot,

c'est bien la première fois

que j'entends ces rigolos

demander à ce qu'on y aille mollow.

Rouler 2600 kilomètres sans onde cellulaire,

sans radio satellite et dans la tempête polaire,

on aura pu croire que ça serait un calvaire.

Que non:

le désert blanc que nous traversons

suffit à lui seul à nous faire perdre la raison.

Les yeux ne s'en lassent pas,

de cette blanche taïga

et de ces grands pics tout blancs;

on se croirait presque en Himalaya.

C'est sans compter ce loup,

qui l'espace de quelques tours de roues,

a voulu nous faire le coup

du "Je suis bien plus vite que vous".

Qui aurait cru qu'en Arctique,

le mercure nous serait si sympathique?

Il faut dire qu'avec leurs sièges chauffants,

nos Smart nous laissent prendre du bon temps.

À tant rouler par monts et par vaux,

on aurait pu se plaindre de maux de dos.

Au contraire, nos voitures sont très confo

et ce... même pour les plus gros.

Tout au plus nos portières

nous font-elle un peu la guerre,

alors que des étoiles de verre

transfoment notre pare-brise en petite misère.

Jamais plus à la radio je n'entendrai

le mot "visibilité réduite" sans repenser

à cette combien folle randonnée

à 120km/h sur de la glace damée.

Smart a voulu nous impressionner

et de ne finir qu'avec un seul pare-choc amoché

nous fait dire que la prochaine grande épopée...

c'est sur la Lune qu'il faudra la mener.

Si vous y ajoutez 12 journalistes à la tête de noix,

c'est la catastrophe qiu vous attend au détour de la voie.

Mais catastrophe, il n'y aura pas,

car malgré la poudrerie, le vent et le froid,

Michael a su se montrer le roi

de la Dempster qui n'en faisait qu'à sa loi.

Reste qu'après ce moment d'effroi,

tous ont fait une profession de foi:

ralentir le tempo

et plutôt sauver notre peau.

En dix ans de boulot,

c'est bien la première fois

que j'entends ces rigolos

demander à ce qu'on y aille mollow.

Rouler 2600 kilomètres sans onde cellulaire,

sans radio satellite et dans la tempête polaire,

on aura pu croire que ça serait un calvaire.

Que non:

le désert blanc que nous traversons

suffit à lui seul à nous faire perdre la raison.

Les yeux ne s'en lassent pas,

de cette blanche taïga

et de ces grands pics tout blancs;

on se croirait presque en Himalaya.

C'est sans compter ce loup,

qui l'espace de quelques tours de roues,

a voulu nous faire le coup

du "Je suis bien plus vite que vous".

Qui aurait cru qu'en Arctique,

le mercure nous serait si sympathique?

Il faut dire qu'avec leurs sièges chauffants,

nos Smart nous laissent prendre du bon temps.

À tant rouler par monts et par vaux,

on aurait pu se plaindre de maux de dos.

Au contraire, nos voitures sont très confo

et ce... même pour les plus gros.

Tout au plus nos portières

nous font-elle un peu la guerre,

alors que des étoiles de verre

transfoment notre pare-brise en petite misère.

Jamais plus à la radio je n'entendrai

le mot "visibilité réduite" sans repenser

à cette combien folle randonnée

à 120km/h sur de la glace damée.

Smart a voulu nous impressionner

et de ne finir qu'avec un seul pare-choc amoché

nous fait dire que la prochaine grande épopée...

c'est sur la Lune qu'il faudra la mener.

Nous profitons de ces derniers moments de calme pour tranquillement digérer ce que nous venons de vivre. Non mais, on a quand même traversé le Cercle polaire en Smart! D'ailleurs, cet exploit, le grand patron de Mercedes-Benz Canada nous a demandé de l'immortaliser... en poème. Et alors que les kilomètres défilent sous nos calandres, mon compagnon de route et moi faisons rimer "Arctique" avec... "Sympathique".

Voici ce que nos talents littéraires ont pondu:

2600 km sans cellulaire, c'est pas si tant pire le calvaire

Smart pas Smart, le projet est fou en soi.

Traverser le cercle polaire relève de l'exploit,

et c'est encore pire dans une petite bibitte sans poids.

Si vous y ajoutez 12 journalistes à la tête de noix,

c'est la catastrophe qiu vous attend au détour de la voie.

Mais catastrophe, il n'y aura pas,

car malgré la poudrerie, le vent et le froid,

Michael a su se montrer le roi

de la Dempster qui n'en faisait qu'à sa loi.

 

et plutôt sauver notre peau.

En dix ans de boulot,

c'est bien la première fois

que j'entends ces rigolos

demander à ce qu'on y aille mollow.

Rouler 2600 kilomètres sans onde cellulaire,

sans radio satellite et dans la tempête polaire,

on aura pu croire que ça serait un calvaire.

Que non:

le désert blanc que nous traversons

suffit à lui seul à nous faire perdre la raison.

Les yeux ne s'en lassent pas,

de cette blanche taïga

et de ces grands pics tout blancs;

on se croirait presque en Himalaya.

C'est sans compter ce loup,

qui l'espace de quelques tours de roues,

a voulu nous faire le coup

du "Je suis bien plus vite que vous".

Qui aurait cru qu'en Arctique,

le mercure nous serait si sympathique?

Il faut dire qu'avec leurs sièges chauffants,

nos Smart nous laissent prendre du bon temps.

À tant rouler par monts et par vaux,

on aurait pu se plaindre de maux de dos.

Au contraire, nos voitures sont très confo

et ce... même pour les plus gros.

Tout au plus nos portières

nous font-elle un peu la guerre,

alors que des étoiles de verre

transfoment notre pare-brise en petite misère.

Jamais plus à la radio je n'entendrai

le mot "visibilité réduite" sans repenser

à cette combien folle randonnée

à 120km/h sur de la glace damée.

Smart a voulu nous impressionner

et de ne finir qu'avec un seul pare-choc amoché

nous fait dire que la prochaine grande épopée...

c'est sur la Lune qu'il faudra la mener.

 

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