Les 10 meilleurs moteurs 2016: trois hybrides, mais pas de VW...

Nouvelles
vendredi, 11 décembre 2015
Comme un cadeau de Noël avant le temps, la publication américaine Wards a remis ses trophées 2016 aux moteurs que son équipe éditoriale considère les dix meilleurs de l'année.

Cette sélecte liste des dix meilleurs moteurs 2016 – ou 2016 Wards 10 best engines dans la langue de Shakespeare – souligne la technologie, mais aussi l’ingénierie en coulisse des organes mécaniques.

Les lauréats ont été choisis pour leur puissance et leur couple, mais aussi pour leur sonorité, leur souplesse, leur économie en carburant et leurs dispositifs embarqués – pensez systèmes de mise en veille au ralenti (stop-start) et modes de conduite.

Les voici par ordre alphabétique:

  • BMW six cylindres en ligne 3,0L turbo (BMW 340i);
  • Cadillac/Chevrolet V6 3,6L (Cadillac ATS/Chevrolet Camaro)
  • Chevrolet quatre cylindres 1,5L / 120kW moteur électrique (Chevrolet Volt)
  • Ford V8 5,2L (Shelby GT350 Mustang)
  • Hyundai quatre cylindres 2,0L / 50kW moteur électrique (Hyundai Sonata rechargeable)
  • Nissan V6 3,5L (Nissan Maxima)
  • Ram V6 3,0L turbodiesel (Ram 1500 EcoDiesel)
  • Subaru quatre cylindres boxer 2,0L turbo (Subaru WRX)
  • Toyota quatre cylindres 1,8L / 53kW moteur électrique (Toyota Prius)
  • Volvo quatre cylindres 2,0L turbo et suralimenté (Volvo XC90 T6)

Ce qu’il faut retenir?

D’abord, que les motorisations électriques composent presque le tiers de l’énumération – une première en 22 ans de compétition. Ces trois organes utilisent par ailleurs des technologies fort différentes: l’hybride «conventionnelle» (la Toyota Prius), l’hybride rechargeable (la Hyundai Sonata – la première «plug-in» du constructeur coréen) et l’électrique secondée d’un prolongateur d’autonomie (la Chevrolet Volt).

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GM est le seul constructeur à avoir raflé deux trophées 2016, alors que Nissan voit son V6 honoré pour une quinzième fois de l’histoire de ces récompenses. De fait, l’organe VQ de Nissan est celui qui a été le plus souvent décoré par Wards.

Aussi, et parce que les gagnants d’une année obtiennent automatiquement leur laissez-passer pour l’année suivante, on retrouve… oups: seuls deux moteurs refont surface, soit le quatre cylindres turbo de la Subaru WRX et le V6 diesel du Ram 1500. Pour ce dernier moteur de 420 lb-pi, il s’agit d’un troisième gain d’affilée – rares sont les moteurs qui peuvent prétendre à pareille consécution d’honneurs Wards.

Notez que pour BMW, c’est le retour sous les feux de la rampe du six cylindres B58 qui avait brillé par son absence l’an dernier, au rang des gagnants – lui qui a pourtant été nommé (avec son homonyme quatre cylindres) presque une trentaine de fois depuis la création de la récompense annuelle.

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Restés dans l’ombre…

Ont été laissés dans l’ombre des finalistes comme le moteur du Hyundai Tucson à l’hydrogène, pourtant gagnant en 2015 (il s’agissait alors du premier groupe de piles à combustible à se hisser au Top 10) et la BMW i3, notre grand coup de coeur de l’année, elle aussi gagnante Wards 2015.

Non plus, les trois cylindres turbo des Ford Focus et MINI Cooper, d’autres lauréats 2015, ne sont pas revenus, tout comme le trois cylindres de la nouvelle Smart Fortwo n’a pas réussi à se hisser au palmarès 2016.

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De grands absents…

Autres finalistes qui n’ont pas été honorés: le V6 de la nouvelle Chevrolet Malibu et le quatre cylindres de la nouvelle Honda Civic.

Et ne cherchez pas le quatre cylindres turbo (2,3L) de la Focus RS, puisque la version de performance de la compacte ne débarque pas à temps sur le marché; l’organe pourra toujours tenter sa chance à l’édition 2017.

Surtout, ne cherchez pas les motorisations, diesel ou pas, du groupe Volkswagen; le constructeur allemand à l’origine du plus gros scandale automobile du siècle a été temporairement banni de la compétition.

Son quatre cylindres turbo à essence (1,8L), lauréat en 2015, a donc été retranché de la liste – et d’ailleurs, le grand patron nord-américain de Volkswagen, Michael Horn, a remis, en octobre dernier, les trophées remportés en 2009, 2010 et 2011 pour le quatre cylindres (2,0L) TDI du groupe.

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Pour se retrouver au rang des finalistes pour les meilleurs moteurs de l’année, les mécaniques doivent être nouvelles, révisées de façon significative ou, encore, gagnantes de l’édition précédente.

Elles doivent aussi se loger sous des capots qui se pointent en salles de montre américaines au plus tard au premier trimestre de 2016, pour une facture d’au maximum 61 000$US.

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