St-Valentin: Choisissez bien votre carrosse...

Et alors, en un clin d’oeil, les préjugés s’entrechoquent. C’est presque immanquable: selon le logo qui orne la clé – ou idéalement, la télécommande automobile – votre intérêt s’aiguise… ou s’émousse.

Maintenant, inversons les rôles. Vous êtes celui ou celle qui fait son approche au bar. Que conduire pour impressionner la galerie que vous allez rencontrer?

Nous avons fait le tour de notre contenu rédactionnel de la dernière année et sélectionné pour vous les véhicules à conduire – ou à ne pas conduire – pour vous rendre à votre rendez-vous galant de la Saint-Valentin.

Voici donc les dix carrosses d’Autofocus… du meilleur au pire.

1. Felino cB7: exclusive, magnifique et… québécoise

Elle est exclusive.

Elle est magnifique. Ab-so-lu-ment magnifique.

Et merci à son créateur et pilote Antoine Bessette, cette Felino cB7 (cB7… Bessette… vous entendez le lien?) est Québécoise.

Pour le moment, il n’existe que deux prototypes de la voiture – une première génération de couleur charbon mat et une seconde de teinte blanche, tout aussi mate.

Conçue pour la piste, cette sportive deux places aux allures de Batmobile développant 525 chevaux est destinée à un sélect marché international et, évidemment, sera fabriquée en quantités limitées.

Et même si elle a une gueule d’un million de dollars, elle exigera dix fois moins du portefeuille.

On le sait – et la Felino cB7 vient le prouver – les Québécoises sont parmi les plus belles… non? Rien de trop beau, donc, pour faire son arrivée avec panache en cette journée des amoureux.

2. Jeep Wrangler: l’aventurier… écologique (!)

Le Jeep Wrangler est un incontournable pour qui veut faire de l’effet à l’arrivée… et en cours de rencontre.

Il y a d’abord cette image d’aventure et du “prêt-à-tout” qui entoure le légendaire véhicule.

Puis, si jamais le lieu du rendez-vous n’est pas à la hauteur des attentes, le problème se règle en un instant: suffit de sauter à bord de l’utilitaire et d’aller se promener là où à peu près personne d’autre ne peut se rendre.

Peur des reproches environnementaux? Certes, le Jeep Wrangler n’est pas l’un des plus frugaux du marché, côté consommation en carburant.

Mais il est, aux dires de CNW Marketing, l’un des trois véhicules les plus écologiques qui soit, merci à un développement rentabilisé depuis longtemps, (ça fait trois quart de siècle qu’on fait la même boîte…), à une fabrication simple et, une fois sur la route, à l’une des meilleures longévités.

Dans une étude très controversée de 2006, la firme d’analyse américaine a d’ailleurs estimé que “Dust to Dust” (poussière à poussière), le Jeep Wrangler ne coûtait que 0,60$US/mile, contre 3,25$/mile pour une Toyota Prius (!), voire 10,66$/mile pour une Rolls-Royce.

3. Rolls Royce: parlant de Rolls Royce…

Quoi de mieux pour faire tourner une tête que de se pointer à bord de la Rolls-Royce Phantom V de John Lennon?

Bon, vrai qu’il pourrait être bien difficile de se glisser derrière son volant. Mais vous pouvez quand même, vous et votre invité(e), l’admirer en chair et en acier.

Car la grande de luxe au style gitan fabriquée en 1965 et achetée par le Beatle alors qu’il avait 24 ans, est toujours en exposition au musée montréalais Pointe-à-Callière (jusqu’au 30 mars).

Imaginez…

4. Volkswagen Microbus 1962: la bonne recette

Débarquez de cette Volkswagen Microbus 1962 jaune flamboyante et la première impression que vous livrerez de vous en sera une d’aventure, de liberté, de “peace and love”.

Puis, frappez un grand coup du côté intello en soulignant que si les Volkswagen Westalia sont relativement nombreuses sur le marché de l’usagé, les Volkswagen Microbus sont beaucoup plus rares, eux.

Évidemment, votre Volkswagen Microbus à huit places (l’ancêtre du transport en commun, comme le considère notre collègue Daniel Rufiange), vous l’aurez modifié pour qu’il puisse héberger une couchette.

Sait-on jamais si sur un coup de tête, vous et votre partenaire auriez l’envie de partir pour San Francisco…

5. Bugatti Veyron: pour les vites en affaires…

Incontestablement, ça prend une Bugatti Veyron. Et pas n’importe laquelle: ça prend la Bugatti Veyron Grand Sport Vitesse.

Car à ce jour, le bolide est “la voiture de production la plus rapide au monde(Bugatti)”: http://fr.autofocus.ca/actualites/auto-exotique/bugatti-veyron-164-grandsport-vitesse-oui-ca-change-le-monde, dixit le livre des Records Guinness.

En effet, le coupé français a franchi la barre des 430 km/h – et sa variante décapotée a roulé à 409 km/h, ce qui en fait le premier roadster à avoir jamais dépassé les 400km/h.

Pas surprenant: cette fusée sur quatre roues est équipée d’un moteur W16 (8,0 litres), couplé à non pas un, ni deux, ni trois, mais bien quatre turbos. Puissance totale: 1200 chevaux.

Pensez-y, un moment: 1200 chevaux… C’est un tiers plus de puissance que pour la nouvelle Ferrari LaFerrari. Et ça permet le 0-100km/h en 2,6 secondes – très peu d’exotiques de luxe réussissent l’exploit sous les 3 secondes…

Mais il ne faut pas qu’être vite pour rouler en Bugatti Veyron Grand Sport Vitesse: il faut aussi être riche. Très riche.

La copie demande l’équivalent de 2,5 millions de dollars canadiens…

6. Fiat 500: la petite séduction

Ne riez pas: même après trois ans sur notre marché, la Fiat 500 et sa bouille sympathique séduisent encore instantanément.

Petits ou grands, jeunes ou vieux, dames ou hommes…

Oui, oui: même ces Messieurs fondent pour l’Italienne.

Surtout lorsqu’elle s’offre en version de performance Abarth – “en version “à battre”, comme a dit un jour notre collègue Antoine Joubert.

Vous voulez vraiment impressionner la tendre moitié? Amenez-la faire du tour du côté de Huntington Beach, en Californie, où l’on a déjà entraperçu trois Fiat 500 faire la vague…

7. Honda Odyssey: un p’tit coup de balayeuse, c’est pas winner…

Autant vous “flasherez” à votre rendez-vous galant en débarquant d’un Volkswagen Microbus 1962 jaune serin, autant vous risquez de faire chou blanc si vous y arrivez en… fourgonnette.

Et ce sera pire si vous vous présentez au volant de la nouvelle Honda Odyssey équipée d’une… balayeuse Shop Vac.

Certes, c’est là une innovation fantastique pour toutes ces familles qui trimballent des enfants (petits et grands) se chamaillant à l’arrière, à grandes envolées de Cheerios.

Mais pour la Saint-Valentin, vous voudrez sans doute montrer un autre aspect de vous que votre côté parental – aussi vertueux soit-il. Alors, oubliez la minivan…

8. Suzuki: les orphelins…

Hiii, que c’est mal parti pour vous si vous devez vous présenter en Suzuki…

Que le modèle soit d’hier (SX-4, Grand Vitara, Kizashi) ou d’avant-hier ((Swift, Aerio, Sidekick, XL-7), Suzuki n’est plus.

La marque automobile est “morte au combat l’an dernier, du moins en Amérique du Nord, ce qui laisse les propriétaires orphelins de marque.

9. Renault 5: ne faites pas ça…

Ne vous pointez pas à votre rendez-vous de la Saint-Valentin en Renault 5 1985.

Vos journalistes automobiles préférés (!) ont testé la trentenaire et décidément, le confort primitif, la sécurité toute relative et la petite vigueur (à peine 64 chevaux…) du “Chameau” ne sont pas des cartes gagnantes pour laisser une première bonne impression.

Remarquez, il n’est pas donné à tous les jours de conduire une voiture sans vitres électriques, coussins gonflables, encore moins de direction ou de freins assistés…

Ce qui n’a pas empêché certains d’entre nous d’entonner “Only You”.

Mais ça non plus, il n’aurait pas fallu faire ça. Comme l’a si bien dit notre vidéaste Yohan Leduc: “Tu veux pas tout court rien pantoute”…

10. Une vieille carcasse: attention à la ponctualité

Des derrières qui fessent : avec un titre pareil, notre collègue Daniel Rufiange n’a sûrement pas manqué d’attirer votre intérêt envers ces antiques bagnoles vues d’arrière plutôt que de devant.

Sauf que de grâce, ne vous pointez pas à votre rendez-vous galant à bord de l’une de ces Ford Galaxy, Chevrolet Impala ou Chevrolet BelAir des années 1960.

D’abord, vous perdrez des points de ponctualité, puisque vous ne réussirez pas à vous rendre à temps à destination… si jamais vous vous y rendez.

Et si, par la plus grande des chances, vous y parvenez, l’épave empoussiérée, délavée, toute rouillée et aux fenêtres fracassées rebutera la plus coriace des “dates”.

À moins d’avoir affaire à une passionné(e) de la ré-habilitation automobile… Et alors, ça pourrait être l’amour de votre vie!