Magnum MK5: Du Gilles Villeneuve sous le supercar canadien (toute l'histoire en photos)

Dossiers
mercredi, 30 octobre 2013
Petit peu par petit peu, le supercar canadien - que dis-je: la supervoiture québécoise Magnum MK5 se dévoile. Ce matin, son préparateur Bruno St-Jacques en a laissé filtrer les premières photos. Et il y a un peu de Gilles Villeneuve là-dessous...

Lisez ici tous les détails sur la Magnum MK5 - et ses origines.

Surprise: le premier supercar canadien… est québécois.

Gilles Villeneuve, été 1973, à bord de “sa” Magnum – conception et fabrication du Québecois Jean-Pierre St-Jacques.

La Magnun MK5, conçue à Boucherville, devrait être fabriquée en seulement une vingtaine d’exemplaires par année.

C’est avec cette mystérieuse image que la Magnum MK5 s’est annoncée à la planète entière, la semaine dernière.

Prix de la Magnum MK5: 139 000$US. Ça comprend la caméra de recul… Livraison à la fin 2014.

Une posture de “vedette rock”, mentionne le communiqué officiel de Magnum Cars.

Simplicité mécanique, promet-on pour la Magnum MK5.

Pas de toit, encore moins de pare-brise pour cette québécoise Magnum MK5.

La Magnum MK5 est propulsée par un organe en position centrale, soit un moteur quatre cylindres emprunté du côté des motocyclettes Suzuki Hayabusa.

Les chiffres qui “punchent”: 250 chevaux à un régime maximal de 11 000 tr/min (!), une vitesse pouvant atteindre les 240 km/h et, surtout, le 0-100km/h en 3,2 secondes.

Avec ses tout petits 545 kilos, merci à l’utilisation extensive de fibre de carbone et d’aluminium, la Magnum MK5 est un poids-plume qui lui permet un ratio puissance/poids de 460 chevaux / par tonne.

Magnum soutient avoir utilisé, pour son bolide de course, de l’aluminium de calibre aéronautique.

Le design de la Magnum MK5 est des plus agressifs, presque surréel – pour tout dire, il y a des prototypes qui semblent plus près de la production que ça!

Les sièges, conçus de fibre de carbone, s’inspirent des hautes sphères de la compétition.

Dans l’habitacle, l’instrumentation se perche sur le volant… lui-même amovible.

Une, deux… trois Magnum, conçues et fabriquées par Jean-Pierre St-Jacques. C’était au début des années 1970.

Dans l’antre – historique – de la Québécoise Magnum Cars.

Les débuts de Magnum Cars, il y a 45 ans.

Jean-Pierre St-Jacques, un machiniste passionné de course automobile et fondateur de Magnum Cars, au volant d’une de ses créations – début des années 1970, à Victory Circle.

Cet été de 1973, Gilles Villeneuve remportait le championnat de Formule Ford, raflant sept courses sur dix.

Quatre ans après ses “débuts” en Formule Ford, à bord de cette Magnum “québécoise”, Gilles Villeneuve entrait dans le très sélect cirque de la F1.

Le fondateur de Magnum Cars a donné au petit, mais combien célèbre musée de Berthierville, sa Magnum personnelle.

Elle y trône encore aujourd’hui, repeinte aux couleurs du premier succès du pilote québécois Gilles Villeneuve.

La dernière Magnum de Jean-Pierre St-Jacques, la Magnum MKIV – ici vue à Mont-Tremblant à l’été 1988.

La Québécoise Magnum Cars s’est impliquée en Formule 1600…

... et en Formule Renault. Entre autres.

Le président de Magnum, Bruno St-Jacques (oui, oui, le fils de l’autre!), a raflé le titre de vice-champion 2001 en Rolex Sport Prototype.



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