Lexus ES 2013: un autre passage gériatrique
jeudi, 31 mai 2012
Si j'étais paresseuse - ou malhonnête, je reprendrais mot pour mot ce que j'écrivais au lancement de la 5e génération de Lexus ES, en 2006. Car mis à part l'ajout d'une variante hybride (la 300h), d'une calandre "en sablier" assez punchée et de quelques petits "twicks" ici et là, c'est du pareil au même.

Fiche technique

Marque
Model
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Moteur
Transmission

En 2006, j'écrivais que la ES350 s'adressait aux conducteurs du dimanche (ben quoi, il en faut, des voitures, pour les conducteurs du dimanche!) et que si l'on voulait quelque chose de sportif ou de plus connecté, valait mieux regarder ailleurs.

On ne s'en sort pas: la Lexus ES, c'est une Camry de luxe. La 6e génération, qui débarque chez les concessionnaires cet été, ne fait pas exception.

Et d'ailleurs, pourquoi ferait-elle exception? N'est-elle pas le second modèle le plus populaire de Lexus, après l'utilitaire RX? Voilà pourquoi ses concepteurs n'ont pas voulu tomber trop loin de l'arbre. Et c'est pourquoi la voiture, dans son ensemble, conserve ses attributs de routière confortable, avec sa suspension qui isole bien (pour ne pas dire trop...) des cahots de la route.

Oh, il y a bien quelques petits changements. Comme le veut la tendance, la direction passe de l'hydraulique à l'électrique. Ce seul fait devrait mettre à mal la disposition - déjà faible - de communiquer avec la route, mais non. Parce que la nouvelle ES350 réduit son rapport d'engrenages, le volant guide de façon diplomatique, sans trop d'assistance.

Autre résultante du passage générationnel: l'empattement s'étire de 45mm, ce qui accorde un dégagement vraiment supérieur aux jambes arrière (10cm de plus, c'est méga!). En plus, ça facilite les entrée et sorties. Deux grands adultes peuvent donc prendre place l'un derrière l'autre et ce, sans compromis. Le coffre y gagne aussi quelques litres, mais la banquette n'accepte toujours pas de se rabattre. Question de rigidité, dit-on.

Statu quo

Sinon, on garde le même V6 de 3,5 litres qui produit (encore) 268 chevaux et 248 lb-pi. Si les accélérations ne sont pas endiablées, elles ont le mérite d'être souples et de suffire à la tâche, transigées qu'elles sont par une boîte automatique (toujours à six rapports) tout à fait transparente.

Mais... ne cherchez pas d'injection directe, ni de turbo, encore moins de transmission à sept ou huit rapports. On n'en est pas là pour réduire la consommation en carburant, du moins pour la ES350.

Notre essai d'une demi-journée sur grand-route et dans des petites villes de l'Oregon nous a permis d'enregistrer un 8,6L/100km. Cette consommation somme toute raisonnable pour une voiture de luxe vous déplaît? Bonne nouvelle: la ES se propose désormais en variante hybride - la 300h. Et c'est sans doute là la plus importante nouveauté de cette 6e génération...

La grande nouveauté: une "H"

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